Les médicaments communément appelés « antiépileptiques » ou « anticonvulsivants » constituent le traitement de base pour contrôler l’épilepsie. Parce qu’il existe plusieurs sortes d’épilepsie, il existe plusieurs sortes d’anticonvulsivants. Certains médicaments atteindront leur pleine efficacité très rapidement tandis que d’autres atteindront leur efficacité maximale au bout de quelques semaines.
Aucun médicament ne peut « guérir » l’épilepsie, mais ceux-ci sont devenus plus efficaces, ce qui améliore considérablement la qualité de vie des personnes atteintes. En effet, dans plus de la moitié des cas, les crises d’épilepsie sont maîtrisées par ces médicaments. Souvent, un seul médicament (monothérapie) sera nécessaire pour contrôler les crises. Dans d’autres cas, il faudra avoir recours à une combinaison de médicaments (polythérapie).
Quelques fois, il peut être difficile pour le médecin de déterminer la thérapie médicamenteuse qui conviendra le mieux à son patient. Ce dernier peut vivre une période de découragement : en plus de devoir faire face à l’annonce de son diagnostic, il peut s’écouler une période plus ou moins longue avant de voir ses crises maîtrisées par la médication. Il serait important que le patient puisse trouver du support et du soutien pour l’aider à traverser cette période.
Il est recommandé de s’informer sur la médication prescrite auprès de son pharmacien lorsqu’on fait établir sa prescription. Le pharmacien peut donner des conseils et des informations sur les effets secondaires ainsi que sur les interactions médicamenteuses. Certains médicaments, qu’ils soient des médicaments en « vente libre » ou non, ainsi que certains produits naturels, peuvent diminuer l’efficacité des anticonvulsivants. Il est important d’en être informé dès le début du traitement antiépileptique.
Les professionnels de la santé, tels que votre médecin, votre neurologue ou votre pharmacien insisteront sur la nécessité de respecter fidèlement votre traitement pour éviter les complications. En effet, réduire le dosage prescrit ou cesser brusquement le traitement peut entraîner de sérieux problèmes. L’arrêt temporaire ou définitif des anticonvulsivants ne devrait se faire que sur la recommandation et sous la supervision d’un médecin.
Comme n’importe quel autre médicament, les anticonvulsivants peuvent entrainer des effets secondaires. Les effets secondaires peuvent être mineurs ou plus sérieux. Les effets secondaires peuvent apparaître quand le patient débute son traitement, quand les doses sont augmentées ou lorsque plus d’un médicament est prescrit.
Les effets secondaires les plus couramment observés sont :
Généralement, ces effets secondaires s’estompent assez rapidement. S’ils persistent toujours après plusieurs semaines, il faut consulter son pharmacien et / ou son médecin. Le pharmacien vérifiera votre prescription et s’assurera que rien ne vient compromettre l’efficacité de la médication prescrite par votre médecin. Votre médecin pourra mieux ajuster le dosage de votre médication si cela s’avère nécessaire.
Dans certains cas, il arrive qu’il y ait des effets secondaires de nature allergique. Ceux-ci sont moins fréquents mais doivent être pris très au sérieux. Ces effets secondaires allergiques se manifestent souvent en premier lieu par des éruptions cutanées. Comme ces réactions allergiques peuvent affecter le foie, la moelle épinière ou les cellules sanguines, il est fortement conseillé de consulter rapidement un médecin lorsque de tels symptômes apparaissent.
Le succès du traitement antiépileptique nécessite la participation active du patient. Voici des conseils importants à retenir si vous prenez des anticonvulsivants.
En résumé, il faut retenir que même si l’obligation de suivre un traitement à base d’anticonvulsivants peut être contraignante pour certaines personnes, il ne faut pas négliger le fait que c’est ce traitement qui permet de mener une vie aussi pleine et active que possible.1
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